Not parisienne

Recettes gourmandes

24 décembre 2025

Ce que je fais en cuisine le 24 décembre (et ce que je ne fais plus)

Alors que vous êtes probablement en train d’éplucher des légumes, de surveiller un four capricieux ou de vous demander si vous avez bien pensé au sel (spoiler : non), de mon côté je suis aussi dans les préparatifs. Enfin… pas tout à fait. Pendant longtemps, j’ai cru que le 24 décembre devait être une épreuve olympique. Cuisine non-stop, plats 100 % maison, table parfaite, timing à la minute près. Après tout, j’anime ce site de cuisine : Noël, c’était mon moment!

Et puis, avec les années, quelque chose a changé. Aujourd’hui, le 24 décembre, je cuisine toujours. Mais moins dans la performance, plus dans la vraie vie. Alors je vous propose de passer en coulisses et de découvrir ce que je fais vraiment avant Noël, et surtout ce que j’ai décidé de ne plus faire.

 

Ce que je fais vraiment en cuisine le 24 décembre

D’abord, je prépare à l’avance. Beaucoup. Le 24, je ne découvre plus une recette sortie de nulle part à 9h du matin avec un “ça devrait aller” plein d’espoir. Je ne teste plus rien de nouveau. Ce qui doit être fait… est déjà fait. Une sauce a tranquillement attendu au frais depuis la veille, le dessert est monté à l’avance, les légumes sont lavés, coupés, prêts à cuire. J’ai appris, parfois à mes dépens, que la sérénité du jour J se fabrique les jours d’avant.

Ensuite, je cuisine simple. Très simple. Je choisis des recettes que je connais par cœur, celles que je pourrais presque faire les yeux fermés (mais je garde quand même les yeux ouverts, on ne sait jamais). Pas de défi technique, pas de nouveauté risquée, pas de “tiens, si j’essayais une cuisson que je n’ai jamais faite de ma vie”.

Noël n’est plus le moment où je cherche à impressionner. C’est celui où je veux me sentir bien. Et oui, j’achète aussi du tout fait. Fromage, pain, parfois un dessert ou un élément du repas. Et non, ce n’est pas un aveu de faiblesse. Acheter tout fait, ce n’est pas renoncer à la cuisine, c’est choisir où je mets mon énergie. Et clairement, ce soir-là, je préfère la mettre ailleurs que dans une pâte feuilletée récalcitrante. 

Enfin, grande nouveauté, je délègue. Je ne fais plus tout toute seule. Je demande de l’aide, j’accepte les propositions, je partage la charge. Noël n’est pas un examen à réussir ni un diplôme à obtenir.

Ce que j’ai décidé de ne plus faire

Je ne me mets plus la pression. Vraiment. Je ne cherche plus à réaliser LE menu parfait. Plus de table irréprochable. Plus de “il faut absolument”. La cuisine n’est plus une performance, même un jour de fête. Je ne passe plus la journée entière derrière les fourneaux. Je cuisine un peu, bien sûr, mais surtout… je vis. Je parle, je ris, je me pose, je regarde le temps passer. Les plats se mangent, parfois très vite. Les moments, eux, restent. 

Et surtout, je n’essaie plus de cocher toutes les cases. Tradition, modernité, végétal, fait maison, festif, original… vouloir tout faire, c’est souvent le meilleur moyen de tout gâcher. J’ai appris à choisir — et à laisser tomber le reste sans culpabilité.

J’ai aussi lâché du lest sur les produits festifs. Plus jeune, pour moi Noël était forcément synonyme de foie gras, saumon, huître, dinde… Mais quand on devient végétarien, adapter tout cela relève du parcours du combattant. Evidemment, je me suis amusée à reproduire un tarama ou un saumon fumé végétal. Je suis curieuse, je ne pouvais pas m’en empêcher. Mais si je n’ai pas le temps et que je finis Noël avec un préfou et du houmous (comme chaque soirée de l’année, quoi), ça ne va pas me rendre malade. Je les mets dans un joli bol en forme de bonhomme de neige, et ça fait Noël quand même!

Ce que je garde précieusement

Je garde le plaisir de cuisiner, évidemment, mais je garde surtout l’énergie pour les gens. Parce que le 24 décembre, ce qui compte vraiment,
ce n’est pas ce qu’il y a dans l’assiette, mais avec qui on la partage. Si vous lisez cet article aujourd’hui, j’espère qu’il vous enlèvera un peu de pression. Et si votre Noël est simple, imparfait, ou même un peu improvisé… alors il est probablement déjà très réussi!  Je vous souhaite un très beau réveillon ce soir, des fêtes douces, joyeuses, et surtout entourées.

(Visited 25 times, 1 visits today)
SHARE:
Cosy One Reply to “Ce que je fais en cuisine le 24 décembre (et ce que je ne fais plus)”
Not parisienne

COMMENTS

One comment on “Ce que je fais en cuisine le 24 décembre (et ce que je ne fais plus)

    Author’s gravatar

    Je te souhaite un très joyeux Noël !
    À bientôt, bises.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CommentLuv badge

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Suivez-moi!