Not parisienne

Recettes gourmandes

23 mai 2025

Spécialité du Danemark : frikadeller ou boulettes de viande

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Quand on pense à Copenhague, les premières images qui viennent en tête sont souvent celles de ruelles pavées bordées de maisons colorées, de vélos élégamment appuyés contre les façades, et du célèbre port de Nyhavn où flottent les bateaux de pêche traditionnels. C’est au cœur de cette atmosphère entre modernité et traditions préservées, que j’ai découvert les frikadeller, ces savoureuses boulettes danoises qui occupent une place toute particulière dans le cœur des habitants.

En me promenant à travers les marchés animés de la capitale danoise, j’ai été attirée par une odeur irrésistible de cuisine familiale, chaleureuse et légèrement caramélisée. Une petite échoppe, simple mais authentique, proposait ces fameuses frikadeller, servies avec une salade de pommes de terre tiède et des cornichons aigre-doux. Curieuse et séduite par l’ambiance, je me suis laissée tenter. A l’époque, je mangeais encore de la viande, et je me suis régalée!

Les frikadeller ne sont pas qu’un plat ; ils sont une véritable institution au Danemark. On les trouve aussi bien sur les tables de tous les jours que dans les grands buffets traditionnels, appelés “smørrebrød”, ces fameuses tartines garnies que l’on peut déguster à toute heure. Leur simplicité n’est qu’apparente : sous leur aspect rustique se cache un savant équilibre entre viandes tendres, oignons parfumés, chapelure moelleuse et juste ce qu’il faut d’assaisonnement pour réveiller les papilles sans écraser les saveurs.

 

Je vous partage aujourd’hui la version traditionnelle que j’avais concoctée à mon retour, alors que mes souvenirs étaient encore frais, pour essayer d’en faire une version la plus approchante possible de l’originale. Je ne consomme plus de viande aujourd’hui, mais je me suis dit que cette recette pourrait plaire à certains d’entre vous, en attendant que je me décide à essayer d’en faire une version végétale! Peut-être que dans quelques mois, je vous proposerai une version revisitée : des frikadeller aux lentilles, aux pois chiches, ou même aux haricots blancs, liés avec un peu de flocons d’avoine et d’herbes fraîches, relevés d’une touche d’oignon rouge pour garder l’esprit d’origine. Ce serait une belle manière de prolonger mon souvenir de ce beau pays tout en étant adapté à nouvelle façon de cuisiner. D’ailleurs au Danemark, on trouve des versions végétales de nombreux plats traditionnels, frikadeller compris.

À l’origine, les frikadeller étaient un plat de tous les jours, apprécié pour sa simplicité et son faible coût. La combinaison du veau et du porc offrait un équilibre parfait entre tendreté et saveur, mais permettait aussi d’utiliser différentes parties de viande sans gaspillage. On raconte que cette spécialité serait née au Moyen-Âge, probablement sous l’influence des traditions allemandes (on pense aux “Frikadellen” germaniques), avant de devenir un pilier de la cuisine scandinave. En Suède, on retrouve d’ailleurs une cousine proche : les célèbres köttbullar, immortalisées par IKEA, mais qui n’ont pas tout à fait le même assaisonnement ni la même texture.

Autre détail que j’ai adoré lors de mon voyage : au Danemark, le rapport aux saisons est très fort. Les marchés de producteurs mettent à l’honneur ce qui pousse au rythme de la nature, sans chercher à imposer des fraises en plein hiver ou des courges en plein été. À l’automne, c’est la fête des légumes racines, des pommes, des choux… et de tout ce qui réconforte. À cette période, déguster des frikadeller avec un accompagnement de chou rouge braisé aux pommes est une véritable institution. Ce mariage sucré-salé est emblématique de la cuisine nordique, où l’on adore équilibrer les saveurs.

Je me souviens qu’à Copenhague, beaucoup de plats étaient accompagnés d’une simple salade de pommes de terre, tiède, assaisonnée de moutarde douce et d’herbes fraîches, parfois avec des petits morceaux de betterave. Une autre tradition que j’ai adorée : les cornichons sucrés danois (agurkesalat), faits maison, souvent servis avec les frikadeller pour apporter une touche de fraîcheur et de vivacité. Ces petits accompagnements donnent une dimension plus festive et colorée à un plat de tous les jours.

Je vous laisse donc découvrir aujourd’hui la version originale des frikadeller!

🍄 Ingrédients et Substitutions :

  • Viande : Traditionnellement, on utilise un mélange de porc et de veau. Vous pouvez opter pour du bœuf haché seul si vous préférez, ou une version 100 % porc pour plus de moelleux.
  • Oignons : L’oignon rouge est idéal pour sa douceur, mais un oignon jaune classique fonctionne aussi.
  • Herbes et épices : Persil frais, muscade, poivre… Ajustez selon vos goûts pour un parfum plus personnel.

🥣 Méthode :

  • Cuisson : Faites bien chauffer votre poêle avant d’y déposer les boulettes. Une belle saisie au départ permet de garder tout leur moelleux à cœur.
  • Astuce : Trempez légèrement vos mains dans l’eau froide avant de façonner les boulettes : cela évite que la préparation colle aux doigts.

🌿 Green Tips :

  • S’il vous reste des frikadeller, servez-les froides dans des sandwichs ou sur des smørrebrød pour éviter le gaspillage.

❄️ Conservation et Congélation :

  • Conservation au réfrigérateur : Les frikadeller cuits se conservent 3 à 4 jours dans une boîte hermétique.
  • Congélation : Ils se congèlent parfaitement (cuits). Laissez-les refroidir complètement avant de les emballer en portions individuelles.
  • Réchauffage : Pour préserver leur moelleux, réchauffez-les doucement à la poêle ou au four à basse température plutôt qu’au micro-ondes.

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Plats One Reply to “Spécialité du Danemark : frikadeller ou boulettes de viande”
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COMMENTS

One comment on “Spécialité du Danemark : frikadeller ou boulettes de viande

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    Coucou.
    J’aime beaucoup faire des boulettes maisons, je me note ta bonne petite recette.
    Bonne fin de journée. Bisous

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